La lutte contre les accidents en chaine
En Wallonie, on déplore en moyenne 35 accidents en chaîne, ce qu’on nomme aussi « suraccidents », par an. Ces accidents en chaine surviennent à la suite d’un premier sinistre. Concrètement, par exemple, un conducteur fonce sur la voiture accidentée au milieu de la route ou, pire, sur les passagers qui sont sortis du véhicule ou sur les personnes venues secourir les victimes. Cela peut être dû au fait que le triangle de sécurité n’ait pas été placé pour avertir les autres usagers.
J’ai interrogé la Ministre de la Sécurité routière Valérie De Bue sur le sujet cette semaine. Son objectif, dans la stratégie globale visant à lutter contre l’insécurité routière, est claire : faire baisser le nombre de victimes et d’accidents. Rappelons également que la finalité de cette stratégie est d’arriver à terme au chiffre de moins de 100 morts sur les routes wallonnes en 2030 et de zéro pour 2050. Lutter contre les accidents, c’est évidemment aussi lutter contre les suraccidents.
La Ministre a souligné également qu’à l’occasion de la journée européenne du 112, le 11 février dernier, l’Agence wallonne pour la sécurité routière, a sensibilisé les usagers de la route aux bons réflexes à adopter en cas d’accident pour permettre aux secours d’intervenir efficacement et rapidement, et pour éviter un suraccident : bonne utilisation du triangle de sécurité, emploi simultané de tous les indicateurs de direction (feux de détresse), mise en sécurité (placer les passagers en accotement à l’abri derrière la glissière de sécurité) etc. Ces informations ont été diffusées via le site internet et les réseaux sociaux de l’AWSR, ainsi qu’à travers une communication de presse.
Soyez attentifs et prudents au volant. Prenez soin de vous et des autres !
