Zones de basses émissions en Wallonie.
Chaque année, la pollution de l’air cause près de 400 000 décès prématurés en Europe dont près de 12 000 pour la Belgique. Pour contrer ce problème, il y’a ce que l’on appelle les zones basses émissions.
Ce sont des zones délimitées où certains véhicules considérés comme trop polluants sont interdits de circulation.
L’Institut scientifique du Service public (Issep), vient d’analyser l’impact potentiel de l’instauration de ces zones pour deux communes qui s’étaient montrées intéressées, à savoir Eupen et Namur.
Les résultats de cette étude nous démontrent 2 éléments intéressants :
– Premièrement, les réductions attendues grâce à l’instauration d’une zone basse émission seraient d’un quart pour les dioxydes d’azote et de 10 % pour les particules fines à l’horizon 2025. La diminution serait bien plus importante en ce qui concerne le carbone noir. Dans une ville comme Namur, on pourrait atteindre 60 % de réduction.
– Deuxièmement, une zone basse émission ne serait pas pertinente pour les petites entités comme Eupen. Elle ne serait efficace qu’à partir d’une certaine taille d’agglomération.
Mardi, j’interpellais la Ministre de l’Environnement Céline Tellier sur ce sujet.
Suite à ses réponses, je suis heureux de constater que la Ministre fait de la qualité de l’air un enjeu fondamental de santé publique. Je la rejoins aussi sur le fait qu’il existe cependant d’autres sources de pollution que la seule circulation automobile et qu’il faut donc travailler sur l’ensemble des éléments, notamment la question de l’isolation du bâti qui est un élément fondamental pour améliorer la qualité de l’air.
La Ministre nous apprend également qu’elle sera attentive à la situation sociale des ménages les plus précarisés suite au décret de 2019 visant l’interdiction progressive de circuler, à partir de 2023, pour les véhicules les plus polluants.
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