Le débridage des vélos électriques « Pourquoi faudrait-il aller toujours plus vite ? «
Selon une enquête menée par la rédaction de la VRT, débrider un vélo électrique limité à 25 km/h afin de le faire rouler à 45 km/h semble être une pratique répandue, voire courante. Pire encore, cinq commerçants sur six, d’après cette enquête menée par la rédaction de la VRT, semblent enclins à effectuer cette manipulation technique. Il existe pourtant un risque d’être sanctionné, en cas d’accident.
Il faut savoir qu’un Speed Pedelec, qui peut atteindre la vitesse de 45 km/h, ne ressemble en rien à un vélo à assistance électrique : les roues, la fourche, les freins etc…, ne sont pas prévus pour répondre à la contrainte d’une vitesse plus élevée. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle un Speed Pedelec est considéré comme un cyclomoteur et nécessite un permis de conduire, une assurance, un casque, une plaque d’immatriculation et un certificat de conformité. C’est dire la différence entre l’un et l’autre.
Le fait de débrider des vélos non adaptés à une vitesse supérieure représente évidemment, un risque réel pour le conducteur, ainsi que les autres usagés de la route.
Je pense qu’à l’heure actuelle, le réel problème c’est le manque d’informations sur les risques encouru par les consommateurs et les vendeurs en pratiquant le débridage du vélo.
- Défaut d’assurance, de permis de conduire, de casque et d’immatriculation ;
- Le risque pour soi et pour les autres en roulant avec du matériel non adapté à la vitesse ;
- Perte de garantie ;
- L’usure prématurée de certaines pièces ;
- Procédure judiciaire en cas d’accident.
Je suis donc intervenu en commission auprès de la Ministre de la Sécurité Routière afin de savoir quelles étaient les mesures à prendre afin d’endiguer ce problème.
Voici le lien vers l’extrait intégral (p23) et la vidéo de mon intervention.